«C’est à la banque de venir à ses clients»

Quel est le point commun entre le plus grand lac d’Europe occidentale et la plus jeune banque romande? Tous deux s’appellent Léman. Et sont au cœur de leur territoire.

Depuis les fenêtres du cinquième étage au 11, rue des Alpes, à Genève, on voit briller au loin le lac Léman. À cette adresse se trouve le siège de la Banque du Léman, une banque romande créée en 2014. En ce mois de juillet, le lac se teinte de tons bleu-turquoise, parfois transparents, parfois plus foncés. Lac et banque sont au cœur de la région lémanique. Les points communs ne s’arrêtent cependant pas là. «Comme le lac, notre institution bancaire est solide, à la confluence de plusieurs territoires, transfrontalière et connectée à ses régions d’implantation», explique Pascal Duchaine, directeur général de la banque, filiale 100% suisse de la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes, faisant partie du 2^e groupe bancaire français BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Épargne).

La vocation première de la banque est d’accompagner les particuliers dans leurs besoins bancaires. Les frontaliers constituent sa clientèle historique. La Banque du Léman a élargi ses prestations pour le marché suisse avec une offre attrayante sur les hypothèques, et la possibilité d’épauler sa clientèle suisse dans ses investissements immobiliers en France ainsi que sa clientèle commerciale constituée de PME. Elle a signé au mois de mai un partenariat avec la Poste qui lui permet d’être présente – en plus de ses agences à Genève et à Lausanne – dans 49 filiales de la Poste dans six cantons (Genève, Vaud, Fribourg, Neuchâtel, Jura et Valais).

«Nous avons très vite compris que dans le monde d’aujourd’hui, c’est à la banque de venir à ses clients». Pour le directeur, l’approche centrée sur le client est fondamentale et le leitmotiv de toute action stratégique. La banque va donc régulièrement à la rencontre de ses clients, par exemple lors d’actions dans les gares, sur le lieu de travail, dans les filiales de la poste ou encore lors d’événements comme le Tour de Romandie (chaque année!). Pascal Duchaine a des idées à foison. Car être à l’écoute des gens «dans la vie de tous les jours» permet bien sûr de se faire connaître, mais aussi et surtout de pouvoir développer des services utiles. La banque a par exemple développé des applications favorisant une gestion autonome de certains services par typologie de clients. Elle propose des rendez-vous en ligne et sur place. «Vous n’êtes pas un numéro. On vous connaît!», clame l’établissement qui fête cette année son dixième anniversaire. Résultat: les particuliers, dont les frontaliers, et les entreprises sont de plus en plus nombreux à opter pour la Banque du Léman.

Où que l’on se trouve en Suisse romande, le lac Léman occupe une place particulière dans les cœurs et les esprits. Acteur social et économique incontournable, il est tour à tour terrain de jeu, ami apaisant mais aussi parfois imprévisible, oasis de tranquillité, pourvoyeur de ressources et refuge d’un riche écosystème. Toujours majestueux mais aussi fragile. «Le Léman nous fait bénéficier d’un patrimoine unique et d’un cadre de vie incroyable», explique Pascal Duchaine. Lui qui nous confie que l’un de ses endroits préférés pour la promenade à Genève se trouve du côté du parc Mon Repos, au bord de l’eau, entre le cœur de la ville et le Jardin botanique, ne conçoit pas de ne pas s’engager concrètement pour son territoire et le beau lac dont sa banque porte le nom. «La Banque du Léman soutient des événements majeurs pour les Romands. Nous soutenons donc aussi l’Association pour la Sauvegarde du Léman (ASL) qui œuvre en faveur de la protection du lac et met en place des actions de prévention auprès de la population.»